Sur la période courant de janvier à juin, Volkswagen a généré 4,79
milliards d'euros de bénéfice net, ce qui représente 45,8% de moins que
sur la période correspondante de l'an dernier, selon un communiqué.
C'est néanmoins légèrement plus élevé que les 4,62 milliards d'euros
escomptés par le consensus d'analystes interrogés par Dow Jones
Newswires.
Comme cela avait déjà été le cas sur le seul premier
trimestre de l'année, cette forte baisse s'explique en partie par une
base de comparaison défavorable car la première partie de l'année 2012
avaient profité du rapprochement avec Porsche et des provisions passées
sur la division voitures entre autres.
S'il a réussi à faire
grignoter à son chiffre d'affaires semestriel 3,5% pour atteindre 98,69
milliards d'euros, le groupe souligne tout de même que «la situation du
marché en Europe a un impact négatif».
Le recul est moins marqué
pour le bénéfice opérationnel qui limite son recul à 11,6% à 5,78
milliards d'euros, également un peu au-dessus des attentes des
analystes.
Pour le reste de l'année, le groupe aux douze marques,
de Seat à Audi en passant par Bentley, a confirmé sa prévision d'une
hausse de son chiffre d'affaires pour l'année, sans en préciser
l'ampleur, et d'une stabilité de son bénéfice opérationnel.
Volkswagen,
qui revendique une part de marché mondiale 12,7%, met en avant que la
demande pour ses véhicules dépasse celle du marché dans son ensemble.
Sur le premier semestre, 4,8 millions de véhicules du groupe ont été
livrés, soit une hausse de 5,4% sur un an, notamment grâce à une forte
demande en provenance de Chine.
Sur l'ensemble de l'année, sa part
de marché devrait encore s'accroître et le nombre de véhicules livrés
aussi par rapport à 2012.
«Si nous voyons des effets positifs de
notre attractif portefeuille de modèles et de notre forte position sur
le marché, il y a aussi une compétition de plus en plus vive et ce dans
un environnement de marché difficile», met tout de même en garde Volkswagen dans son communiqué.
En
2012, Volkswagen a dégagé un bénéfice net record de 21,7 milliards
d'euros, en hausse de 41% sur un an, un montant jamais atteint par une
entreprise cotée au Dax, l'indice vedette de la Bourse de Francfort.
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