transports Les ventes de bicyclettes pliantes et électriques augmentent
Le vélo et la ville se marient de mieux en mieux. A la faveur des pistes cyclables, des vélos en libre-service, et du besoin de respirer que ressent l'urbain pressé, la petite reine se forge une place au milieu du béton. Et les ventes s'en ressentent, affirment les acteurs du Salon du cycle, qui ouvre ses portes aujourd'hui pour quatre jours à Paris.
Le vélo et la ville se marient de mieux en mieux. A la faveur des pistes cyclables, des vélos en libre-service, et du besoin de respirer que ressent l'urbain pressé, la petite reine se forge une place au milieu du béton. Et les ventes s'en ressentent, affirment les acteurs du Salon du cycle, qui ouvre ses portes aujourd'hui pour quatre jours à Paris.
Désengorger les centres-villes
« Le vélo était ringard, il est revenu à la mode. Les cycles qui traînaient dans les garages ressortent, les gens qui n'en ont pas en achètent », se réjouit Didier Huré, du Conseil national des professions du cycle. Environ 3 millions de vélos neufs sont vendus chaque année en France, principalement pour un usage « loisirs », de type « balade en forêt ». Mais les vélos de mobilité tirent leur épingle du jeu : « Les ventes de vélos électriques grimpent, celles des vélos pliants explosent : respectivement de 17 % et 31 % depuis six mois, note Didier Huré. Le vélo pliant est typiquement urbain. On peut le ranger au bureau ou le glisser dans les transports en commun. » Autour de 250 €, ils sont aussi moins cher qu'un beau vélo traditionnel (400 € en moyenne.) Les vélos électriques, eux, restent beaucoup plus onéreux : entre 1200 et 1500 €. « Les prix n'ont quasiment pas bougé depuis dix ans », reconnaît un vendeur.
Mais certaines communautés urbaines en subventionnent désormais une partie (jusqu'à 25 %) dans un effort pour désengorger leurs centres-villes. « Le vélo urbain a un potentiel et les mairies le reconnaissent », estime Grégoire Billette, de la Fédération nationale des réparateurs de cycles. « Mais il y a encore des écarts importants entre les villes. A Paris, 3 % des déplacements se font à vélo. A Strasbourg, 17 %. »
— Gilles wallon
— Gilles wallon
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