Le fondateur de la marque prend sa retraite ce mardi...
Amancio Ortega, fondateur du numéro un mondial de l'habillement Inditex, propriétaire de Zara, cède ce mardi la direction de son groupe à son vice-président.
En près de quarante ans, la marque à petits prix a séduit les consommateurs du monde entier grâce à une redoutable stratégie. Après avoir résisté à la crise, le groupe a vu son bénéfice grimper de 30% en 2010, à 1,7 milliard d'euros.
Amancio Ortega, fondateur du numéro un mondial de l'habillement Inditex, propriétaire de Zara, cède ce mardi la direction de son groupe à son vice-président.
En près de quarante ans, la marque à petits prix a séduit les consommateurs du monde entier grâce à une redoutable stratégie. Après avoir résisté à la crise, le groupe a vu son bénéfice grimper de 30% en 2010, à 1,7 milliard d'euros.
Une première boutique en 1975
Tout commence en 1975 à La Corogne, au nord-ouest de l’Espagne. Amancio Ortega, fils de cheminot et petit entrepreneur, ouvre sa première boutique Zara. Dès 1988, la marque franchit les frontières pour s’installer au Portugal puis aux Etats-Unis en 1989 et en France en 1990.
De Los Angeles à Shanghai en passant par Bombay, Zara compte aujourd’hui plus de 5.000 boutiques dans 78 pays. Et Inditex compte bien continuer à se développer en Afrique du sud et en Amérique latine.
Tout commence en 1975 à La Corogne, au nord-ouest de l’Espagne. Amancio Ortega, fils de cheminot et petit entrepreneur, ouvre sa première boutique Zara. Dès 1988, la marque franchit les frontières pour s’installer au Portugal puis aux Etats-Unis en 1989 et en France en 1990.
De Los Angeles à Shanghai en passant par Bombay, Zara compte aujourd’hui plus de 5.000 boutiques dans 78 pays. Et Inditex compte bien continuer à se développer en Afrique du sud et en Amérique latine.
Grands créateurs
Pour s’implanter aussi rapidement, la marque a misé sur un concept innovant. L’idée est simple: proposer à petits prix des modèles inspirés des grands créateurs. Une stratégie qui lui a valu quelques déconvenues puisque Zara a souvent été accusée de copie.
«Au début, il y avait des choses très ressemblantes, par exemple à des modèles de Chanel», rappelle Covadonga O'Shea, seule journaliste qui a pu approcher Amancio Ortega pour écrire sa biographie. Mais «aujourd'hui (Inditex) a 600 stylistes», explique-t-elle.
Pour s’implanter aussi rapidement, la marque a misé sur un concept innovant. L’idée est simple: proposer à petits prix des modèles inspirés des grands créateurs. Une stratégie qui lui a valu quelques déconvenues puisque Zara a souvent été accusée de copie.
«Au début, il y avait des choses très ressemblantes, par exemple à des modèles de Chanel», rappelle Covadonga O'Shea, seule journaliste qui a pu approcher Amancio Ortega pour écrire sa biographie. Mais «aujourd'hui (Inditex) a 600 stylistes», explique-t-elle.
Rapidité
Zara a aussi misé sur une stratégie de l’éphémère grâce à une réactivité unique.
Les magasins sont en permanence renouvelés pour attirer les consommateurs. Près de 40% des stocks changent ainsi toutes les semaines et les arrivages se font en boutique tous les trois jours. A elle seule, la collection 2010 comptait plus de 30.000 modèles.
Pour faire face à cette logistique, Zara a privilégié un approvisionnement de proximité pour plus de souplesse et économiser sur les coûts de transports. Près de la moitié des vêtements sont produits en Espagne, au Portugal et au Maroc et seulement 35% en Asie.
— E.M.
Zara a aussi misé sur une stratégie de l’éphémère grâce à une réactivité unique.
Les magasins sont en permanence renouvelés pour attirer les consommateurs. Près de 40% des stocks changent ainsi toutes les semaines et les arrivages se font en boutique tous les trois jours. A elle seule, la collection 2010 comptait plus de 30.000 modèles.
Pour faire face à cette logistique, Zara a privilégié un approvisionnement de proximité pour plus de souplesse et économiser sur les coûts de transports. Près de la moitié des vêtements sont produits en Espagne, au Portugal et au Maroc et seulement 35% en Asie.
— E.M.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire